Géothermie

L’énergie géothermique ou la fin annoncée du gaz

12 septembre 2022 By Accenta

L’énergie géothermique est une solution moderne et très compétitive pour alimenter votre chauffage et votre climatisation. Avez-vous déjà pensé à en faire profiter vos bâtiments en construction ou lors de travaux de rénovation énergétique ? Aujourd’hui, la majorité des équipements thermiques sont encore branchés sur le réseau gazier. Mais est-il raisonnable de nos jours d’opter pour une énergie fossile ? Pour le savoir, nous vous proposons un comparatif entre la géothermie et le gaz afin de faire le bon choix en toute connaissance de cause. 

 

Au menu de cet article : 

Énergie géothermique renouvelable contre énergie fossile

L’énergie géothermique

Le gaz naturel

Décarbonation vs pollution

L’impact écologique

L’impact sanitaire du gaz

Consommation locale vs importation

L’énergie géothermique disponible partout en France, sous votre porte

L’importation du gaz

Charges d’exploitation face au coût d’investissement

La consommation

L’investissement

 

Énergie géothermique renouvelable versus énergie fossile

C’est la première grande différence entre ces 2 sources d’énergie : l’une est durable, l’autre est périssable. 

 

L’énergie géothermique 

La chaleur des sols provient directement des roches et des nappes phréatiques situées à des profondeurs variables sous terre, selon la nature du terrain. Une des caractéristiques de ces supports thermiques naturels est de se recharger rapidement en calories. Par conséquent, il s’agit bien d’une énergie 100 % renouvelable

Elle est même réputée inépuisable et éternelle lorsqu’elle est gérée en conduite continue par géostockage. Qu’est-ce que le géostockage ? C’est un procédé géothermique breveté par Accenta. Entre autres innovations, il pilote la régénération forcée des sols par intelligence artificielle.   

 

Le gaz naturel

À l’inverse, le gaz est une énergie fossile, comme le pétrole, le nucléaire et le charbon. Il s’est formé pendant des millénaires, grâce à la décomposition de matières organiques profondément enfouies dans le sol marin ou terrestre. De fait, nous le consommons bien plus vite qu’il ne se renouvelle. C’est pourquoi il est admis que la fin programmée des gisements est irrémédiable, en dépit de la découverte de quelques réserves.

 

Le saviez-vous ? 

Pour faire face à la raréfaction des stocks de gaz, de nombreux forages actifs se tournent vers le gaz de schiste. Outre les conséquences environnementales désastreuses, ces derniers sont plus compliqués à exploiter et donc plus onéreux.

 

Décarbonation vs pollution 

Voilà un enjeu vital entre ces 2 énergies, à l’heure où la transition énergétique des bâtiments est imposée par la législation sur un fond d’accélération du réchauffement climatique.

 

L’impact écologique

Il est fréquent d’entendre que le gaz est moins polluant que le pétrole et le charbon. Mais cette énergie fossile est loin d’être une solution propre : la chaudière à gaz génère en moyenne 14 fois plus de CO2 qu’une pompe à chaleur géothermique (PACg) ! 

De son côté, l’énergie géothermique est décarbonée à 95 %, les 5 % restants concernent l’électricité nécessaire au fonctionnement de la PACg. 

En fait, le gaz, même dit « naturel », fait partie de la famille des hydrocarbures. Il est donc composé de carbone et d’hydrogène, deux molécules particulièrement nocives pour l’atmosphère. 

Conclusion écologique : le gaz demeure une source de pollution importante qui contribue fortement au dérèglement climatique, notamment à cause de la combustion dont la géothermie est exemptée. 

Ainsi, pour répondre aux nouvelles normes environnementales des bâtiments et atteindre les objectifs imposés par le décret tertiaire, la chaleur propre des sols s’avère nettement plus adaptée. 

 

L’impact sanitaire du gaz

Étant donné la proportion de CO2 produite par l’utilisation du gaz, vous déduisez aisément son impact nocif sur notre santé. Plus de 50 000 personnes sont victimes chaque année de la pollution atmosphérique et de la mauvaise qualité de l’air que nous respirons. 

D’un point de vue sanitaire, la géothermie remporte donc haut la main le duel face au gaz.

 

Consommation locale vs importation

Au fait, d’où proviennent les 2 énergies que nous comparons ?  

 

L’énergie géothermique disponible partout en France, sous vos pieds

Levons un malentendu : oui, certaines formes de géothermie profonde sont uniquement exploitables à partir des sols les plus riches. Cependant, la géothermie de minime importance (GMI) est disponible sur quasiment tout le territoire français. Ainsi, une expertise des sols attenants à votre bâtiment confirmera très certainement la présence des précieuses ressources souterraines.   

Quoi qu’il en soit, la chaleur géothermique est toujours captée, traitée et utilisée directement à l’échelon local. Dans le cas de la GMI, son transport se limite à un trajet sans détour entre les capteurs thermiques enfouis sous terre, la pompe à chaleur installée à l’intérieur du bâtiment et la distribution dans les locaux. 

Pour revenir rapidement sur sa disponibilité en France : c’est en fait la production d’électricité qui n’est possible qu’en quelques endroits où le gradient géothermique est plus élevé, comme la Guadeloupe ou éventuellement l’Alsace. Pour les mêmes raisons géologiques, les réseaux de chaleur collectifs sont aussi réservés à certaines régions comme l’Aquitaine ou Paris. L’aspect local de la production et de la consommation, quartier ou ville, n’est pour autant pas remis en cause.  

 

L’importation du gaz 

À contrario, la France importe la quasi-totalité des besoins de gaz naturel. Plus de la moitié provient d’Europe, en plus de la Russie et de l’Algérie. Son déplacement est assuré par des gazoducs en provenance de Russie et de Norvège. L’acheminement a lieu également par bateaux.

 

Des conclusions économiques et écologiques s’imposent à cette réalité : 

  • Dépendance aux conjonctures géopolitiques de plus en plus incertaines avec les risques d’embargos et les explosions tarifaires que l’on connaît ; 
  • Pollution et coûts supplémentaires dus aux transports.

Deux conséquences déterminantes auxquelles la géothermie de voisinage n’est pas soumise.   

 

Charges d’exploitation face au coût d’investissement

Continuons notre mano à mano. À notre droite, une chaudière à gaz : moins coûteuse à l’achat, mais avec des charges d’exploitation incontrôlables ; à notre gauche, une installation géothermique : plus chère à l’acquisition, mais avec un coût de production très bas et non fluctuant. Qui sortira vainqueur du duel économique ? 

 

La consommation d’énergie

Sur le plan des charges d’exploitation, il n’y a pas photo : avec une PAC géothermique (PACg), il y a si peu de déperdition que vous constatez rapidement une baisse de la consommation énergétique comprise entre 30 et 80 % selon votre ancien appareillage. 

Actuellement, grâce aux dernières innovations apportées par le géostockage, une installation géothermique moderne, dotée de la technologie adaptative brevetée par Accenta, affiche un coefficient de performance de 6 sur 7 

Ça signifie tout simplement que pour 1 kWh d’électricité utilisée, 6 kWh de chaleur ou de froid sont produits. Qui dit mieux pour décarboner efficacement les bâtiments ? 

En plus, nous venons de le voir, le prix du gaz est exponentiel en raison de l’actualité internationale. N’oubliez pas qu’en 2021, avant même le conflit russo-ukrainien, il a augmenté de 50 %. C’était alors à cause de la crise sanitaire. Depuis, le gouvernement a été contraint de geler la hausse réelle qui aurait atteint 90 %. Pour combien de temps encore ?

 

L’investissement

La géothermie a beau être une énergie verte, il y a une ombre au tableau : son coût d’investissement. Comptez un prix moyen de 15 000 €. C’est une coquette somme, certes. Mais voici comment raisonnent les propriétaires et gestionnaires de bâtiments, devenus inconditionnels de la géothermie. 

 

1. Ils surfent sur les aides de l’État et notamment le Fonds chaleur, administré par l’Ademe

2. Ils contractent un crédit.

3. Ils financent les loyers du crédit par la différence entre les anciennes et les nouvelles charges énergétiques.

4. Ils rentabilisent l’infrastructure en quelques années.

5. Ils spéculent sur la plus-value apportée au bâtiment par l’installation thermodynamique la plus rentable à ce jour.  

 

Bon à savoir : 

La géothermie moderne pilotée par intelligence artificielle, autrement dit le géostockage, décuple le rendement de vos équipements et divise par 2 les coûts de forage et de la pompe à chaleur. Renseignez-vous !  

 

En conclusion, le duel de l’énergie géothermique face au gaz se solde par un logique 5 – 0. Éventuellement 5 à 1, si l’on accorde à l’énergie fossile le bénéfice d’un investissement moins élevé, et encore, uniquement à très court terme. En revanche, dans les domaines de l’écologie, de la santé, des charges courantes, de la durabilité et de l’autonomie, la comparaison n’a finalement pas lieu d’être. Le gaz, aussi peu naturel que polluant, appartient pour de bon à un passé sans issu, tandis que la géothermie moderne sublimée par le géostockage ouvre une nouvelle ère énergétique propre et performante. Vous estimez que cette synthèse manque d’objectivité ? Dans ce cas, n’hésitez pas à nous contacter, nous échangerons sur les arguments qui pourraient équilibrer le duel. Vous pouvez aussi constater par vous-même l’impact environnemental et financier du géostockage sur les nombreux sites qu’il pilote intelligemment. Quoi qu’il en soit, restez à l’écoute, car les experts et professionnels de l’énergie ne cessent de mettre en avant ses avantages reconnus. Il y a de fortes chances que vous ne puissiez échapper à la géothermie par géostockage dans les prochaines années. Au moins, vous voilà informé☺️. Contactez Accenta en un clic ! 

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