Energie

Performance énergétique : le guide des meilleures solutions

12 octobre 2022 By Accenta

Comment améliorer la performance énergétique de votre bâtiment ? C’est la question brûlante du moment, attisée par la flambée des prix de l’énergie et les rafales de lois thermiques. Pour y répondre, vous êtes des milliers de gestionnaires en quête des solutions bas carbone les plus efficientes. Mais qu’est-ce qu’une performance énergétique du point de vue du législateur ? Quelles sont les valeurs et les normes à respecter pour être dans les clous ? Faisons le point sur les dernières informations, pour agir en propriétaire avisé.

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Besoin d’augmenter la valeur verte de votre bâtiment ?

L’amélioration de la performance énergétique passe forcément par des solutions thermiques modernes et efficaces.

Accenta vous accompagne de A à Z vers une décarbonation drastique grâce à sa méthode révolutionnaire de géostockage piloté par intelligence artificielle.

J’accélère ma transition énergétique avec Accenta

 

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Au menu de cet article :

Qu’est-ce que la performance énergétique ?
Quelle performance énergétique pour les bâtiments ?
Comment connaître la performance énergétique d’un bâtiment ?
Comment est calculée la performance énergétique ?
Quelle performance énergétique pour louer ?
Comment améliorer sa performance énergétique ?

 

Qu’est-ce que la performance énergétique ?

Dit simplement, la performance énergétique consiste à consommer moins et mieux, mais voyons ça d’un peu plus près.

 

Performance énergétique : définition

La performance énergétique d’un bâtiment est déterminée par ces 2 critères retenus par la législation :

  • La quantité d’énergie utilisée sur une période définie en comparaison avec les standards de consommation d’un établissement de même catégorie.
  • Le volume d’émission de gaz à effet de serre (GES).

Il y a donc dans cette notion un objectif individuel, celui de baisser votre facture d’énergie ; mais aussi l’ambition collective d’enrayer le réchauffement climatique.

Le niveau de performance d’un bâtiment dépend principalement des éléments suivants :

  • Le type d’énergie utilisée.
  • Les rendements des équipements tels que le chauffage et la climatisation (principaux consommateurs), la production d’eau chaude, la ventilation et l’éclairage.
  • Le système de pilotage et la gestion technique du bâtiment.
  • La qualité du bâti et de l’isolation.

Agir sur ces éléments concourt à atteindre les performances attendues dans une logique de sobriété énergétique. Pour ce faire, certains propriétaires n’hésitent pas à contractualiser des objectifs précis.

 

Qu’est-ce que le contrat de performance énergétique ?

Le contrat de performance énergétique (CPE) est « un accord contractuel entre le bénéficiaire et le fournisseur d’une mesure visant à améliorer l’efficacité énergétique (…) » (Directive européenne 2012/27/UE relative à l’efficacité énergétique). Il a été instauré en 2009 par la loi relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement (loi Grenelle I).

Par bénéficiaire, on entend le propriétaire ou le maître d’ouvrage ; il peut être public ou privé. Le fournisseur désigne celui qui apporte la solution d’amélioration ; il doit nécessairement être un professionnel spécialisé, comme une société de services énergétiques (SEE) ou encore une société opératrice de tiers investissement (SOTI).

 

Concrètement, le CPE consiste à :

  • Chiffrer un objectif précis de baisse de consommation, déterminé en fonction d’un diagnostic initial
  • Mettre en œuvre les actions nécessaires
  • Suivre et évaluer régulièrement l’efficacité des actions entreprises

Notez que le prestataire engage sa responsabilité, dans la mesure où il est passible de sanctions en cas de non-respect des objectifs convenus.

 

On distingue 3 catégories de CPE :

1. « Fournitures et services », pour les contrats destinés à améliorer les équipements et la gestion technique du bâtiment. Par exemple, l’installation d’une pompe à chaleur géothermique dotée d’un pilotage intelligent.
2. « Travaux et services », pour les actions sur le bâti, telles que l’étanchéité ou l’isolation.
3. « Globaux », lorsqu’il s’agit d’agir sur les 2 catégories.

Le CPE propose d’actionner tous les leviers nécessaires afin d’optimiser l’efficacité énergétique de l’établissement. L’« efficacité », voilà une autre notion à préciser afin de ne pas la confondre avec la performance.

 

Quelle différence entre performance énergétique et efficacité énergétique ?

Dans le jargon calorifique, l’efficacité consiste à mettre en rapport l’énergie utilisée et l’énergie produite par un système ou un appareil. On parle donc de rendement. Celui, par exemple, d’une pompe à chaleur se calcule ainsi :

 

 

Le COP est donc l’indicateur choisi pour définir l’efficacité énergétique.

 

Bon à savoir :

Actuellement, les systèmes de chauffage/climatisation les plus efficaces affichent un COP de 7. Ça signifie que pour 1 kWh d’énergie consommée, l’installation produit 7 kWh de chaleur ou de froid.

Ce rendement est proche de celui d’une pompe à chaleur géothermique lorsqu’elle est optimisée par géostockage.

 

Quelle performance énergétique pour les bâtiments ?

En fonction des critères vus précédemment, la performance énergétique des bâtiments est classée sur une échelle composée de 7 niveaux, comme pour les appareils électroménagers, les climatiseurs, les ampoules, les pneus, les voitures, etc.

Ainsi, depuis 2011, chaque bien immobilier est noté de A à G en fonction de sa consommation d’énergie primaire. Le classement obtenu se matérialise par la fameuse étiquette énergie.

 

 

Depuis 2021, le classement environnemental des bâtiments intègre également le niveau d’émission de gaz à effet de serre (GES). Sur le même principe que l’étiquette énergie, l’étiquette climat est désormais obligatoire.

 

 

performance-energetique-etiquette-climat

 

 

Le troisième item de la performance énergétique, instaurée en même temps que la mention GES, concerne l’estimation des coûts annuels d’énergie du bâtiment.

 

performance-energetique-cout-annuel

 

 

Le classement final est défini en comparant les données de l’établissement aux standards de consommation et d’émission. Pour ce faire, le législateur a distingué 4 catégories de constructions. Chacune bénéficie de références spécifiques. Pour vous aider à vous situer, ce tableau récapitule les valeurs maximales et minimales :

  • A pour les bâtiments durables
  • G pour les passoires thermiques

 

 

Pour plus d’informations, retrouvez le tableau complet des valeurs de référence et découvrez leur mode de calcul, dans la deuxième partie de cet article.

Et votre bâtiment, est-il plus proche de A ou de G ? Si vous avez un doute, voici de quelle manière obtenir vos données.

 

Comment connaître la performance énergétique d’un bâtiment ?

Le niveau de performance énergétique d’un bâtiment est mentionné dans le diagnostic de performance énergétique (DPE). Celui-ci vise un triple objectif :

  • Informer l’acquéreur et le locataire de la « valeur verte » du bien
  • Identifier les travaux nécessaires pour diminuer la consommation d’énergie et les émissions de CO2
  • Fournir une estimation des charges énergétiques

Le DPE est obligatoire depuis 2007 pour les bâtiments tertiaires et les immeubles collectifs, au même titre que l’ensemble du parc immobilier français.

L’article R126-15 du Code de la Construction et de l’Habitation prévoit néanmoins quelques cas de dérogation.

Si vous êtes en situation de prospection, en vue d’un achat ou d’une location de bâtiment, notez que les performances énergétiques doivent aussi apparaître sur l’annonce immobilière. Celle-ci doit livrer les informations suivantes :

  • Les lettres (A à G) correspondant aux classes énergétique et climatique
  • La mention « logement à consommation énergétique excessive » pour les bâtiments diagnostiqués F et G
  • L’évaluation de la facture théorique annuelle (depuis le 1er janvier 2022)

 

 

performance-energetique-DPE

Source : Ademe

 

Bon à savoir :

La durée de validité d’un DPE est de 10 ans. Pour être opposable, il doit être réalisé par l’un des 8 000 professionnels agréés par le Comité français d’accréditation (COFRAC). N’hésitez pas à comparer les tarifs, car ils ne sont pas réglementés.

 

Comment est calculée la performance énergétique ?

Venons-en au mode de calcul des valeurs de performance énergétique. Il s’agit de la méthode des 3 CL (calcul conventionnel des consommations dans les logements) applicable pour tous les types de biens immobiliers. Voici les formules utilisées.

 

Pour la classe énergie

Les valeurs de consommation d’énergie sont exprimées en kWhEP/m².an, soit la quantité de kWh d’énergie primaire consommée par mètre carré pendant 1 année ; ou encore le nombre de kilowattheures divisés par la surface du bâtiment.

 

Pour la classe GES

Sur le même principe que la classe énergie, les émissions de gaz à effet de serre sont traduites en kgCO2éq/m².an, c’est-à-dire en nombre de kilos équivalents CO2, par mètre carré, par an.

 

L’évaluation de la facture théorique annuelle

La fourchette d’estimation des coûts annuels d’énergie d’un établissement est calculée à partir de conditions standards d’utilisation des éléments suivants :

  • Un chauffage réglé à 19 °C
  • Un climatiseur positionné à 28 °C
  • L’eau chaude sanitaire à 40 °C, à raison de 105 l par jour et par logement pour les immeubles collectifs
    l’éclairage
  • Les auxiliaires, comme les ventilateurs et les pompes à chaleur

Pour finaliser son évaluation, le diagnostiqueur simule la consommation énergétique annuelle des équipements, puis il convertit les kilowattheures en euros sur la base des index de prix des énergies. Si vous envisagez de louer votre bien immobilier, ne manquez pas ce qui suit.

 

Quelle performance énergétique pour louer ?

La Loi Climat et résilience du 22 août 2021, forte de plus de 300 articles, prévoit de retirer progressivement les passoires thermiques du marché de l’immobilier.

Ainsi, dès 2023, il ne sera plus possible d’augmenter le loyer des bâtiments les moins performants (classes F et G). Cette première mesure précède les interdictions de location à venir :

  • À partir de 2025, les établissements classés G ne pourront plus être loués
  • En 2028, ce sera au tour des classes F
  • En 2034, même sort pour bâtisses de niveau E

L’étau législatif se resserre irrémédiablement autour des épaves thermiques et vise à moyen terme les catégories intermédiaires. Dès lors, la notion de performance énergétique résonne comme injonction. Plus le choix, il faut agir !

 

Comment améliorer sa performance énergétique ?

Vous le savez, la performance énergétique appelle à diminuer et à décarboner l’énergie utilisée. Or, le responsable de 90 % de la consommation et des émissions, c’est votre système de chauffage et de climatisation.

Donc, autant s’attaquer au cœur du problème en optant pour une chaufferie à haut rendement, alimentée par une énergie propre, durable et permanente. Oui, mais laquelle ?

 

Recourir à la seule énergie renouvelable non intermittente

Longtemps mal considérée, la géothermie moderne fait aujourd’hui consensus auprès des experts. La chaleur de la terre est en effet la seule ressource verte qui réunit toutes les performances énergétiques, écologiques et économiques requises :

  • Elle ne souffre d’aucune intermittence, contrairement à l’éolien et au solaire, car la température des sols est constante dès 10 m de profondeur.
  • Elle peut ainsi répondre à tous les besoins thermiques sans système d’appoint, même quand il s’agit d’un grand site tertiaire ou industriel.
  • 100 % propre et naturelle, elle est prélevée et consommée localement, sans combustion ni transport. Elle n’engendre donc pas d’énergie grise ni aucune autre forme de pollution visuelle, sonore ou olfactive (ce qui est souvent reproché à d’autres énergies vertes).
  • Directement accessible sous nos pieds, partout en France, son coût de production est dérisoire.
  • Elle n’est pas concernée par l’explosion des prix de l’énergie, puisqu’elle est disponible en quantité illimitée et ne dépend d’aucun aléa géopolitique ou index tarifaire.

 

C’est pour ces raisons que, selon l’Académie des sciences, la géothermie moderne alimentera dans les prochaines années plus du tiers des 940 millions de mètres carrés tertiaires.

Ce développement massif est désormais possible notamment grâce aux progrès techniques incarnés par le géostockage.

 

Opter pour une chaufferie optimisée par géostockage

Le géostockage c’est tout simplement un condensé des meilleures technologies actuelles réunies dans un même système. Il compile, entre autres, les innovations suivantes :

  • Le stockage intersaisonnier d’un bouquet énergétique (géothermie, solaire et chaleur de récupération) qui consiste à emmagasiner les surplus de calories et de frigories. Celles-ci sont stockées plusieurs mois dans la roche souterraine et sont utilisées gratuitement lors de la prochaine saison.
  • La géorégulation qui régénère les sols exploités et garantit leur durabilité sans limite de temps.
  • Le pilotage intelligent en conduite continue des énergies et des équipements pour une gestion dynamique à distance. La bonne énergie est injectée au bon moment en fonction des conditions météo et du taux d’utilisation du bâtiment.

 

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Vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas !

Cocorico ! Le géostockage est l’aboutissement d’une recherche française menée collectivement par les ingénieurs d’Accenta, Mines Paristech, le Bureau de Recherche Géologique et Minière (BRGM) et l’Ecole Polytechnique. Oui, rien que ça et ce n’est pas tout.

Récompenses ! Le géostockage a fait l’objet de plusieurs brevets distingués en 2018 par l’Ademe dans le cadre du Programme d’Investissements d’Avenir, et en 2021 par le ministère de la Transition écologique dans le cadre des programmes Greentech Innovation.

Performances ! Quoi de plus normal pour le seul système offrant jusqu’à 95 % de décarbonation et jusqu’à – 80 % de consommation d’énergie ?

Références ! Le géostockage équipe depuis plusieurs années des groupes comme Leroy Merlin, Airbus, Décathlon, Eurovia Vinci, Monoprix, Prologis, FNAC/Darty, etc. Pourquoi pas vous ?

 

En résumé, pour votre budget et pour la planète : GEOSTOCKEZ !

 

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Ainsi, la performance énergétique tient son porte-drapeau. La géothermie moderne, boostée par le géostockage, révèle enfin son infini potentiel. Elle garantit la mise en conformité de votre bâtiment en offrant les meilleurs rendements du marché, tout en effaçant les limites des énergies vertes priorisées jusque-là. C’est pourquoi, dans le contexte d’urgence climatique, de tensions internationales et de fin annoncée des énergies fossiles, de nombreux spécialistes considèrent la géothermie moderne comme la solution énergétique du XXIe siècle. Entrez dans une nouvelle ère écologique avec Accenta.

 

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Sources et liens utiles :

 

Diagnostic de performance énergétique – DPE

Notaires de France – la valeur verte des logements en France 

Passoires thermiques – Diagnostic de performance énergétique : quelles évolutions ? | Service-public.fr

Ademe – exemple de DPE 

Loi climat et résilience : l’écologie dans nos vies 

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