Comment éviter la dérive de performance des systèmes BACS ?

La dérive de performance des systèmes BACS peut rapidement réduire vos économies d’énergie à peau de chagrin. Dans un futur proche, elle pourra même vous exposer à des sanctions financières et invalider la conformité de vos niveaux de consommation. Heureusement, avec un peu de vigilance et d’anticipation, le rendement énergétique de ces dispositifs de gestion technique du bâtiment (GTB) peut facilement être préservé année après année.

Au menu de cet article :

1. De quelle performance parle-t-on ?
2. Les principaux antidotes contre la baisse de régime des systèmes BACS
3. Une offre BACS complète pour éviter la dérive de performance des GTB

De quelle performance parle-t-on ?

La performance énergétique d’un système BACS ou d’une GTB fait référence à sa capacité à diminuer les consommations d’électricité et de gaz des équipements techniques qu’il pilote.

À cet effet, le décret BACS lui assigne la mission de réguler le fonctionnement des appareils de chauffage et de climatisation (10 % des émissions de carbone mondiales) au sein du parc immobilier tertiaire.

Le rendement d’une GTB revêt donc un triple enjeu économique, écologique et réglementaire. D’autant plus que le décret tertiaire impose à ces mêmes bâtiments une réduction des consommations d’énergie et de CO2 de – 40 % avant 2030, sous peine de sanctions financières.

– 40 % c’est justement le potentiel de performance énergétique d’un système BACS de classe A selon les catégories d’efficacité établies par la norme ISO 52 120.

Mais pour livrer un tel rendement, la GTB doit être placée dans des conditions idéales. Or, celles-ci ne durent généralement qu’un temps, car la sensibilité de ces concentrés de technologie peut être affectée pour différentes raisons :

• Un changement dans l’organisation de l’entreprise ou l’usage du bâtiment (activité, occupation des salles, répartition des zones fonctionnelles, etc.)
• Une panne ou l’usure naturelle d’un composant de la GTB
• Un dysfonctionnement ou le remplacement d’un équipement connecté
• Etc.

Ces aléas sont à l’origine du dérèglement du système et de brutales surconsommations. Alors que faire concrètement pour prévenir les gaspillages et la dérive de votre GTB ?

Bon à savoir :

Entré en vigueur en juillet 2020, le décret BACS se déploie progressivement. De nouvelles échéances approchent à grands pas :

➡️ À compter du 1er janvier 2025, les bâtiments tertiaires dont la puissance des appareils CVC dépasse 290 kW seront soumis à l’obligation d’installer une GTB

➡️ En 2027, la limite d’assujettissement sera de 70 kW

Les principaux antidotes contre la baisse de régime des systèmes BACS

C’est un constat admis par tous les professionnels de la décarbonation : sans un accompagnement technique régulier, le rendement énergétique des systèmes BACS décline rapidement. Un pilotage précis et une maintenance adaptée sont les meilleures solutions anti-gaspillage.

La supervision du pilotage

La première opération à réaliser pour conserver l’efficacité d’une GTB est de contrôler régulièrement l’efficience du pilotage automatique des équipements.

Le paramétrage des différentes fonctions doit être adapté à l’environnement du système avec le plus de précision possible.

C’est pourquoi il est indispensable qu’un technicien compétent, interne ou externe à votre entreprise, supervise la régulation et intervienne dès les premiers signes de dérèglement.

Il doit notamment être capable de :

• Connaître sur le bout des doigts le fonctionnement de votre GTB et ses différentes options
• Interpréter les données de consommations et les indicateurs d’ambiance livrés par le système
• Procéder aux ajustements nécessaires pour recouvrer un pilotage optimal
• Prendre les commandes de la GTB en mode manuel si nécessaire

Une maintenance régulière

Le second point de vigilance concerne l’entretien du système BACS et des équipements qu’il pilote.

Une maintenance adaptée permet de prévenir l’usure naturelle du matériel dont la dégradation provoque des surconsommations bien plus coûteuses que son remplacement.

À ce propos, le décret BACS instaure une obligation de contrôle 2 ans après la mise en service, puis tous les 5 ans. De leur côté, les experts recommandent une inspection du dispositif et de ses appareils au moins tous les 2 ans.

En résumé, un système BACS peut parfaitement pérenniser ses performances pendant toute sa durée de vie s’il est bien configuré, piloté et entretenu. Trois opérations qui relèvent de professionnels aguerris à ce type de technologie, maîtrisant toutes les compétences nécessaires.

Une offre BACS complète pour éviter la dérive de performance des GTB

Vous l’avez compris, il ne suffit pas d’installer une GTB puissante de classe A pour obtenir un rendement élevé ad vitam.

Il est donc essentiel de vérifier les modalités de pilotage et de maintenance du système en amont de votre acquisition, surtout si vous ne disposez pas de ces savoir-faire en interne.

Dans ce cas, veillez à choisir une offre BACS incluant un accompagnement technique complet et durable, coordonné par un interlocuteur unique.

Chez Accenta par exemple, c’est très simple, nous nous engageons contractuellement à conserver le haut rendement de votre GTB aussi longtemps que vous le souhaitez :

1. Nous chiffrons au plus juste le niveau de performance atteignable par notre plateforme de conduite continue en fonction des caractéristiques de votre bâtiment.

2. Nous assurons gratuitement l’installation, le pilotage et l’entretien de votre nouveau dispositif.

3. Nous prélevons notre rémunération sur une partie des économies d’énergie que vous réalisez

Autrement dit, nous conditionnons notre rétribution à la réalisation de vos objectifs de consommation, c’est vous dire à quel point nous avons confiance en notre matériel et aux experts qui l’accompagnent !

Cet engagement porte un nom : le contrat de performance énergétique ou CPE et c’est de loin la meilleure solution pour chouchouter votre GTB et prolonger sa durée de vie. Ainsi, vous êtes sûr d’éviter toute dérive de performance de votre système BACS.