Décret BACS

Upgrade de la GTB : la meilleure solution au décret BACS ?

30 octobre 2023 By Accenta

La question de l’upgrade d’une GTB vous concerne directement si votre bon vieux système de gestion technique du bâtiment (GTB) ne répond pas aux nouvelles normes du décret BACS, applicables dès 2025. Il est alors tentant de penser que son optimisation peut être la meilleure, voire l’unique, solution possible.

 

Mais, pour éviter d’être à nouveau rapidement dépassé, un bon pilotage automatisé, neuf ou rénové, doit être à la hauteur des défis climatiques, économiques et réglementaires actuels et à venir. La baisse drastique des consommations, imposée progressivement par le décret tertiaire à partir de 2030, en est une parfaite illustration.

 

C’est dans ce contexte évolutif, exigeant et teinté d’urgence que nous décryptons les enjeux de l’optimisation d’une GTB en activité.

 

 

Au menu de cet article

 

L’upgrade de la GTB à l’épreuve du contexte climatique
Les enjeux de la transition énergétique
Les enjeux réglementaires
Les enjeux économiques
Les limites de l’upgrade d’un système existant
Quelles autres solutions pour répondre aux enjeux actuels et à venir ?
1. Remplacer le système existant par une GTB neuve de classe A ou B
2. Installer un système de chauffage et de climatisation bas carbone

 

 

L’upgrade de la GTB à l’épreuve du contexte climatique

 

La pertinence de rénover une GTB existante dépend directement de vos ambitions énergétiques : réponse réglementaire au décret BACS, objectifs de consommation du décret tertiaire, écologie, tiers financement, confort et performances, etc. Un système de pilotage automatisé est aujourd’hui au carrefour de nombreux enjeux. Par conséquent, la première bonne question à se poser tient en quelques mots :

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➡️ Qu’est-ce que j’attends de ma future GTB ?

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Les enjeux de la transition énergétique

 

L’objectif prioritaire d’une GTB est avant tout d’ordre écologique. Qu’elle soit upgradée ou tout juste installée, sa finalité reste la même : diminuer efficacement les émissions de CO2 et les surconsommations d’énergie du bâtiment desservi.

À ce titre, elle représente un des moyens d’action de la transition énergétique en cours, tant à l’échelle mondiale qu’à celle de chaque entreprise.

C’est pourquoi votre projet de GTB doit s’inscrire dans une vision stratégique globale, adaptable aux évolutions du contexte d’urgence climatique.

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➡️ Si j’optimise ma GTB, sera-t-elle assez puissante pour réduire significativement les émissions de carbone de mon parc immobilier ?

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Les enjeux réglementaires

 

Une GTB doit aussi assurer la mise en conformité des bâtiments avec les différentes réglementations. Par exemple, pour le secteur tertiaire, se focaliser uniquement sur les obligations légales du décret BACS (2020) serait une erreur, car juste derrière pointe l’ultimatum du décret tertiaire.

 

 

Le décret BACS

 

À très court terme, 2025, le décret BACS impose une régulation intelligente des équipements de chauffage et de climatisation lorsque leur puissance nominale dépasse de 290 kW (70 kW à partir de 2027).

 

Cela veut dire que dans 1 an, la majorité des quelque 310 000 bâtiments de service devra être équipée d’une GTB classée A, B ou C au sens de la norme ISO 52 120. Les fonctionnalités minimales attendues sont les suivantes :

  • – Le suivi et l’analyse des données de consommation par zone fonctionnelle
  • – La détection et le signalement des surconsommations, pannes et autres anomalies
  • – L’interopérabilité avec les autres systèmes techniques du bâtiment
  • – La possibilité de gérer distinctement et manuellement les équipements connectés

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➡️ Si j’upgrade ma GTB, intégrera-t-elle les normes de conformité du décret BACS ?

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Le décret tertiaire

 

À moyen terme, dès 2030, le décret tertiaire (2019) contraint toutes les entreprises hébergeant une activité tertiaire sur plus de 1 000 m2 à diminuer les consommations d’énergie et de CO2 de – 40 %.

 

Notez que cette exigence issue de l’Accord de Paris (2015) et reprise par la loi Élan (2018) passe à – 50 % en 2040 et – 60 % en 2050.

Or, quand on sait que la performance énergétique d’un dispositif automatisé peut varier de – 5 % à – 40 % selon la technologie et les fonctionnalités dont elle est dotée, il convient de s’interroger :

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➡️ Ma GTB sera-t-elle capable d’atteindre le premier palier de consommation fixé en 2030 par le décret tertiaire ?

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Les enjeux économiques

 

Le troisième défi à relever par votre future GTB concerne son impact économique. Celui-ci peut se décliner sous différents angles.

 

 

 La diminution des charges d’exploitation

 

L’indicateur économique le plus concret d’un système de régulation automatique relève de sa capacité à diminuer significativement les factures d’électricité et de gaz par rapport à la situation de référence.

 

De nombreux propriétaires ou exploitants comptent en effet sur les économies d’énergie réalisées pour financer le coût de leur investissement BACS.

 

Or, nous l’avons vu, le bénéfice énergétique d’une GTB inefficace peut stagner à – 5 %. Ce type de rendement s’avère nettement insuffisant pour amortir le prix du dispositif en moins de 10 ans (durée maximale de l’amortissement d’une GTB).

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➡️ Ma GTB va-t-elle suffisamment réduire les dépenses d’énergies pour permettre un rapide retour sur investissement ?

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L’accès aux aides financières

 

Un autre facteur économique, plus subtil, mais essentiel, renvoie à l’éligibilité de votre système aux principaux modèles de financement. La logique est simple : plus votre GTB est performante, mieux elle est financée.

 

Par exemple, les subventions liées aux certificats d’économies d’énergie (CEE) et ses bonifications* sont exclusivement réservées aux GTB répertoriées A ou B par la norme ISO 52 120.

 

* Jusqu’au 31 décembre 2023, les primes CEE sont multipliées par 1,5 pour un upgrade et par 2 pour la pose d’un nouveau dispositif.

 

Le contrat de performance énergétique (CPE) fait aussi partie de ces dispositifs réglementaires uniquement accessibles aux systèmes à haut rendement. Il prévoit la possibilité pour l’opérateur d’installer, de piloter et d’entretenir gratuitement votre GTB en se rémunérant sur les économies réalisées.

 

C’est en quelque sorte le « contrat sérénité tout-en-un » qui, en plus, intègre une obligation de résultat pour l’installateur/mainteneur qui s’engage à vos côtés. S’il n’atteint pas les niveaux de consommation fixés dans l’accord, il devra vous rembourser jusqu’à 66 % de la différence.

 

Convenez qu’il serait dommage de passer à côté de ces aides qui peuvent couvrir jusqu’à 100 % de vos frais, tout en vous accompagnant de A à Z.

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Si je rénove ma GTB :

➡️ Sera-t-elle classée A ou B par la norme ISO 52120 pour bénéficier des CEE ?

➡️ Son rendement sera-t-il suffisant pour qu’un opérateur accepte de signer un CPE ?

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La valorisation du foncier

 

L’augmentation de la valeur verte du site équipé doit également être prise en compte parmi les enjeux pécuniaires. Avec l’envol des cours des énergies fossiles, les bâtiments sobres, intelligents et confortables ont la cote !

 

Ils se vendent plus vite et plus cher que n’importe quel autre bien immobilier réputé énergivore. D’autant plus, si les performances de votre GTB vous permettent de décrocher un écolabel de type BREEAM.

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➡️ Les résultats énergétiques de ma GTB reboostée seront-ils assez efficaces pour décrocher un label écoresponsable et booster le prix de cession de mon patrimoine ?

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Les limites de l’upgrade d’un système existant

 

Vous constatez que face à ces nombreux défis, le maître mot d’une GTB est la « performance ». Or, il faut savoir qu’une ancienne GTB remise à niveau, n’offrira jamais la même efficacité qu’une GTB neuve, dimensionnée sur-mesure pour votre bâtiment avec des modules homogènes, parfaitement compatibles et communicants.

Soyons clairs : sauf exception, il est quasiment impossible d’atteindre un rendement élevé (-30 % à – 40 %) avec une GTB rénovée.

 

De plus, les professionnels s’accordent à dire qu’au-delà de 10 ans d’activité, une GTB ne peut plus être modernisée. La technologie embarquée est obsolète et souvent verrouillée, incompatible avec les fonctionnalités de régulation les plus récentes.

 

Ce qui nous amène à affirmer que l’upgrade d’une GTB est loin d’être la meilleure solution au décret BACS, mais peut éventuellement être envisagé si :

  • – Votre GTB a été installée depuis moins de 10 ans
  • – Vos ambitions se limitent à la mise en conformité BACS avec une GTB de type C

 

Dans ce cas, vous pouvez faire estimer le potentiel d’optimisation du système en place par un professionnel reconnu, mais retenez qu’il risque d’être insuffisant pour atteindre des objectifs ambitieux (réponse au décret tertiaire, tiers financement par les CEE ou le CPE, autofinancement par l’Opex, impact climatique significatif).

Pas trop déçu par ce constat sans appel ? Rassurez-vous, il existe d’autres solutions très efficaces et moins chères, car finançables à 100 %.

 

 

Quelles autres solutions pour répondre aux enjeux actuels et à venir ?

 

Si les limites de l’upgrade d’une GTB entravent vos aspirations écologiques, nul doute que les solutions suivantes vous donneront entière satisfaction. Elles sont en mesure de remplir toutes les missions que vous êtes en droit d’attendre d’un système BACS performant.

 

 

1. Remplacer le système existant par une GTB neuve de classe A ou B

 

La première solution consiste bien sûr à supplanter votre ancien dispositif automatisé par une GTB toute neuve, répertoriée dans la classe de performance A ou B (selon la norme ISO 52 120).

 

Vous accédez ainsi aux technologies les plus avancées, avec des fonctionnalités de pilotage ultra précises basées sur une régulation dynamique en temps réel.

Actuellement, les modèles de GTB les plus efficaces optimisent automatiquement les flux du bâtiment, en fonction de :

  • – L’analyse horaire des données de consommation et de confort (température, hygrométrie, luminosité, occupation, etc.)
  • – L’anticipation des prédictions météorologiques

 

La collecte et le traitement de ces informations permettent à l’intelligence artificielle (IA) de rechercher le meilleur scénario énergétique possible en conjuguant économie et confort. La réponse thermique est donc modulée selon les besoins.

 

C’est le cas, par exemple, de la plateforme de conduite continue mise au point par Accenta qui intègre aussi l’édition de données opposables et certifiées par le protocole IPMVP. Une fonction exclusive, pratique et rassurante lorsque vous transmettez chaque année vos relevés de compteurs sur le site Internet d’Operat (obligatoire du décret tertiaire).

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Une GTB de classe d’efficacité A ou B, convenablement installée, pilotée et entretenue, offre :

➡️ Jusqu’à – 40 % d’économies d’énergie et de CO2

➡️ Des opportunités de prise en charge totale ou partielle dans le cadre d’un CPE ou d’un CEE

➡️ Des fonctionnalités de pointe qui facilitent l’exploitation du dispositif et la gestion du bâtiment

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2. Installer un système de chauffage et de climatisation bas carbone

 

La deuxième solution vous propulse directement dans une nouvelle dimension de la maîtrise énergétique.

 

Elle consiste à équiper votre bâtiment d’une chaudière et d’une climatisation très bas carbone, alimentées par des énergies renouvelables non intermittentes comme la géothermie. Pour rappel, les dispositifs chaud/froid représentent près de 90 % de la consommation du secteur tertiaire.

 

La GTB n’est donc plus le principal vecteur d’économies. Pour comprendre l’intérêt de cette option, il faut savoir que :

  • – Le décret BACS ne prévoit aucune pénalité en cas de GTB absente ou non conforme
  • – Le décret tertiaire prévoit 2 types de sanctions en cas de non-atteinte des valeurs ciblées (name & shame et 7 500 € d’amende)

 

Ça veut dire qu’en vous donnant les moyens de répondre aux objectifs de consommation du décret tertiaire (- 40 % de CO2 en 2030 ; – 50 % en 2040 ; – 60 % en 2050), vous répondez d’un même élan aux enjeux réglementaires, économiques et climatiques. Autrement dit, vous devancez de plusieurs décennies l’intégralité des normes anti carbone.

 

Reste à savoir quel dispositif peut réaliser cette prouesse : là encore, le système géothermique d’Accenta se distingue avec 17 récompenses décernées eu égard à ses innovations. Quatre années consacrées à la recherche et au développement, ça aide !

Les sites déjà équipés affichent une sobriété record : jusqu’à – 90 % de gaz et d’électricité économisés et autant de CO2 non émis par rapport à une solution standard alimentée au gaz.

 

Ces performances sont obtenues grâce à la conjugaison de différentes technologies :

  • – Un mix énergétique composé de chaleurs géothermique et solaire
  • – La constitution de réserves de chaleur en été et de froid en hiver, afin de les géostocker pour les utiliser gratuitement lors des intersaisons ou en cas de pic de consommation
  • – Une intelligence artificielle ultra performante qui pilote l’ensemble composé d’une ou plusieurs pompes à chaleur géothermique, et d’un champ de sondes enfoui sous le bâtiment

 

 

Ces exemples montrent bien que l’upgrade de la GTB ne peut être qu’une solution provisoire, rapidement rattrapée par des enjeux évolutifs et plus larges que celui de la conformité BACS. Face aux systèmes high-tech actuels et les facilités de financement qui les accompagnent, l’optimisation apparaît comme une adaptation par défaut. Elle n’est donc à envisager qu’en dernier recours, lorsqu’aucune autre option n’est possible.

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